Le groupement de transport de Turin (GTT) jusque-là entièrement public a décidé d'ouvrir 49% de son capital à des investisseurs privés. Si l'appel d'offres sera lancé en juillet prochain, quatre entreprises sont déjà sur les rangs.
Dans un contexte de crise économique, le groupe de transport de Turin (GTT) souhaite trouver de nouveaux capitaux. Pour cela, il lancera un appel d'offres fin juillet prochain afin d'intégrer un partenaire privé dans la boucle. "A l'heure actuelle, nous sommes confrontés à une baisse du financement de l'Etat qu'il nous faut compenser", confie Claudio Lubatti, adjoint transport de la Commune de Turin.
Quatre candidats sur les rangs
Portant sur 49% du capital de la structure, cette mise en concurrence débouchera aussi sur la ré-acquisition de 10% des lignes "sous-traitées" à divers exploitants, essentiellement des dessertes périphériques."Nous souhaitons travailler avec des opérateurs qui ont l'habitude de gérer des réseaux de la même taille que le nôtre, et nous serons particulièrement attentifs au nombre de kilomètres parcourus affichés par les postulants. Les projets industriels qui nous serons soumis figurera également parmi les critères décisifs", détaille Claudio Lubatti. Pour l'heure, quatre candidats ont déjà manifesté leur intérêt pour cette opération : un "consortium" Keolis/Veolia-Transdev, le britannique Arriva, la compagnie ferroviaire nationale Trenitalia via sa filiale RFI et le groupe italien Canuto. "L'intégration de ce nouveau partenaire ne changera rien à la gouvernance, la Commune de Turin gardera la main sur toutes les décisions relatives à notre réseau", assure Claudio Lubatti.
Une palette d'offres variées
Exploitant huit lignes de tramways, une ligne de métro automatique et 83 lignes de bus, GTT se positionne également sur des offres de transport extra-urbain, des services touristiques ou de la location d'autocar. Il gère aussi les parkings payants de la ville ainsi que 25 parkings à barrière et couverts représentant respectivement 48 500 et 7500 places.