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L’écotaxe refait surface

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Lors d’une visite à Poitiers le 3 avril dernier, Ségolène Royal, nouvelle ministre de l’Ecologie, du Développement Durable et de l'Energie, a affirmé vouloir remettre à plat le dossier de l’écotaxe.

Ecotaxe acte II. Alors que Frédéric Cuvillier, ex-ministre délégué chargé des Transports, avait décidé de reporter l’introduction de l’écotaxe poids-lourds à l’automne dernier suite à la fronde des bonnets rouges opposés au projet, Ségolène Royal, fraîchement nommée ministre de l’Ecologie, du Développement Durable et de l'Energie, envisage de reprendre la main sur ce dossier. "Je vais remettre à plat les choses pour voir quelles sont les autres possibilités que nous avons pour dégager des financements pour, en effet, faire les travaux ferroviaires et routiers", déclarait-elle le 3 avril dernier à l’occasion d’une visite à Poitiers. Une manne financière qui devait atteindre 900 millions d’euros par an pour l’Etat et les collectivités.


Des intentions floues


Estimant que "l’écotaxe est un impôt", la nouvelle ministre a défendu l’idée que "l’écologie ne doit pas être punitive". Des propos qui n’ont pas manqué de faire réagir son prédécesseur qui s’est étonné "que l'écotaxe vienne d'être présentée comme un impôt nouveau" sur twitter le 3 avril dernier. Pour l’heure, il semble encore difficile de cerner la volonté de la nouvelle ministre dans la mesure où elle s’est opposée au projet de "taxe carbone" de Nicolas Sarkozy en 2009 avant de juger l’initiative de l’ex-gouvernement Ayrault "totalement absurde" en novembre dernier. Pour autant, son programme de campagne pour les présidentielles en 2007 préconisait l’introduction d’une "éco redevance"…

Des divergences sur le terrain


Affirmant que le report de l’écotaxe par le précédent gouvernement "a été une grave erreur", la Fédération nationale des associations d’usagers des transports (Fnaut) plaidait ce 4 avril pour une mise en place urgente de l’écotaxe "suivant l’exemple de l’Allemagne et d’autres pays européens". De son côté, l’association Réseau climat France (RAC) a d’ores et déjà appelé Ségonlène Royale "à ne pas débuter sa prise de fonction par une remise en cause de l’un des dispositifs les plus efficaces pour lutter contre la pollution de l’air et les émissions de gaz à effet de serre dans le secteur des transports". Autre opposition farouche à la suppression de l’écotaxe, celle d' Europe-Ecologie-Les-Verts (EELV) qui y verrait un acte "irresponsable" car "cette rentrée fiscale est cruciale pour le financement des transports collectifs." Surfant sur la même tendance, Bertrand Pancher, député-maire de la Meuse et responsable du "pôle écologie" de l’UDI, craint qu’"après les premiers effets causés sur nos territoires par le dernier report de l’écotaxe, à savoir des contrats de plan Etat-Région et des appels à projet de transports collectifs sacrifiés, une nouvelle "remise à plat" risquerait tout simplement de reporter aux calendes grecques les grands projets d’infrastructures".

Auteur

  • La rédaction
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