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Les cars remplacent les trains à Luchon

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A compter du 18 novembre prochain, la totalité du trafic voyageurs entre Montréjeau et Luchon (Haute-Garonne) se fera par autocar (sept allers et six retours par jour). Le dernier aller-retour ferroviaire quotidien est "suspendu"… peut-être définitivement.

C’est ce que préconisait un rapport de la Cour des comptes en juin 2013 et ce qu’avait annoncé la Fnaut (Fédération nationale des associations d’usagers des transports) dès le mois de janvier.

Réseau ferré de France (RFF) et la SNCF expliquent que "le vieillissement de l’infrastructure (mise en service en 1873 et renouvelée en 1953), ainsi que la dégradation des ouvrages ne permettent plus de garantir la circulation des trains en toute sécurité". Le train Intercités de nuit du week-end entre Paris et Luchon sera lui aussi impacté. La vitesse sur cette infrastructure "en fin de vie" avait dû être ralentie à 50km/h, voire à 10km/h par endroits.


"Cette fermeture est contraire à toute notion d’aménagement du territoire, prive les vallées du Comminges et du val d’Aran du transport ferroviaire (…) et aura des conséquences graves pour l’essor économique et touristique de ces territoires", se désolent les cheminots CGT dans un communiqué.

Le collectif pour le développement du rail en Comminges, qui se bat depuis plusieurs années pour sauver la ligne, dénonce les arguments de la SNCF selon lesquels les voyageurs ne seraient pas assez nombreux et la ligne pas rentable. "Les travaux de rénovation et de modernisation de la voie n'ont jamais été engagés, dénoncent-il dans une pétition-lettre ouverte à François Hollande. Il en résulte que les trains y roulent de plus en plus lentement (50 mn pour 35 km entre Montréjeau et Luchon contre 35 mn il y a trente ans). Rajoutons les trains supprimés, les horaires inadaptés, les correspondances impossibles, la hausse du prix des billets, le remplacement de nombreux trains par des bus et on comprend que les Commingeois ne se précipitent pas pour voyager en train !".


En janvier dernier, après l’annonce de la fermeture de la ligne, Alain Puente, le président du collectif pour le développement du rail en Comminges appelait à un investissement de 35 millions d'euros pour sauver la ligne, indiquant qu’avec dix millions d’euros, "nous pourrions améliorer la situation". Cela ne semble pas être l’option choisie par RFF et la SNCF, même si Pierre Boutier, directeur régional de RFF, indique que "aucune date de fermeture n’est pour l’instant annoncée".

Tramway Ferroviaire

Auteur

  • Catherine Sanson-Stern
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