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Les députés adoptent le projet de loi sur le Grand Paris

En votant le projet sur le Grand Paris, l'Assemblée nationale a donné son feu vert au nouveau réseau de métro automatique autour de l'Ile-de-France. Vivement critiqué, le projet sera devant le Sénat en février 2010.

L'Assemblée nationale a donc fini par adopter, par 299 voix contre 216, le projet de loi sur le Grand Paris qui prévoit la construction d'un nouveau réseau de transport automatique en Ile-de-France. La gauche a voté contre ce texte défendu par le secrétaire d'État au Développement de la région-capitale Christian Blanc (l'ex-patron de la RATP). La droite a voté pour, malgré de fortes critiques.

Le projet de loi veut créer un métro automatique de 130 kilomètres de long reliant "une quarantaine de gares" situées dans de futurs pôles d'activité économique autour de Paris (voir la carte du tracé de la ligne). Il s'agit, pour l'UMP, de "l'acte I" du projet de Grand Paris décrit le 29 avril par Nicolas Sarkozy, qui avait fait plancher une dizaine d'équipes d'architectes sur ce que devrait être la "ville-monde". Les premiers tronçons de la nouvelle ligne de métro devraient être mis en service à l'horizon 2017. L'épine dorsale de la "double boucle", ou "grand huit", serait la ligne 14 du métro, entièrement automatique, dont le prolongement vers le nord et vers le sud permettrait de relier les aéroports d'Orly et de Roissy.

Le coût estimé est de 21 milliards d'euros, en excluant les frais de fonctionnement.


La gauche est contre


La socialiste Annick Lepetit (Paris) a démonté point par point le projet de M. Blanc. Ainsi, a-t-elle dit, l'objectif affiché de créer un million d'emplois en 15 ans en Ile-de-France "est en complète contradiction avec toutes les études économiques et démographiques connues". De même, a-t-elle souligné, à propos du coût envisagé du projet, "vous vous apprêtez à voter 21 milliards de dettes supplémentaires" sans compter que "le logement, et en particulier le logement social, est le grand absent" du projet.

Pierre Gosnat (PCF, Val-de-Marne) a dénoncé une "supercherie", assurant que Nicolas Sarkozy avait "trahi la confiance des hommes et des femmes de l'art" à qui il avait demandé de réfléchir au Grand Paris "au profit d'une opération politicienne".


Au Sénat en février

Peu modifié au cours de la discussion, le texte adopté par les députés le 1er décembre devrait être transmis au Sénat pour examen en février 2010, juste avant les régionales. Dans l'état actuel, une seule lecture est prévue par chambre (Assemblée et Sénat), le gouvernement ayant demandé l'"urgence" sur ce texte. Mais l'opposition comme la majorité ont souhaité la levée de l'urgence afin que les les navettes – et les discussions – puissent se poursuivre entre les chambres.

Pour Christian Blanc, si l'urgence est maintenue, ce qu'il souhaite "personnellement", les travaux du métro automatique pourraient commencer "fin 2013"

Urbain

Auteur

  • La Rédaction
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