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Métro automatique : Siemens n’aVALe pas la pilule lilloise

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La bataille du Val de Lille n’est peut-être pas encore gagnée pour Alstom. Siemens, éconduit en mai dernier, conteste l’attribution du marché à son concurrent et a déposé fin août un nouveau recours au près du tribunal administratif de la cité nordiste.

Dans l’attribution d’un marché, tout n’est visiblement pas qu'une question d’argent. Ainsi, Alstom avait remporté en mai 2012 le marché de modernisation des 27 rames de la ligne 1 du métro automatique lillois (lire article) pour un montant de 266,4 millions d’euros soit 11 millions de plus que l’offre présentée par Siemens. Pour l’industriel allemand, sur les rails nordistes depuis près de trente ans, l’amertume est plus que de mise. Ainsi, Siemens a déposé le 23 août un deuxième recours (après un premier rejeté suite à l'attribution du marché) devant le tribunal administratif de Lille afin d’obtenir des explications de la part de la métropole lilloise sur son choix.

Préférence nationale ?

Lille Métropole justifie en partie sa décision par les modalités d’attribution du marché qui reposait à  70 % sur des critères techniques et seulement à 30 % sur la question du prix. La collectivité met par ailleurs en avant le fait que la proposition d’Alstom était plus pertinente sur les questions de l’entretien et de la maintenance, ce qui compte tenu de la durée de vie du matériel ferroviaire a une réelle incidence sur la facture globale. Mais le leader mondial en matière de métro automatique ne s’en laisse pas conter, et, sûr de son expertise, a du mal à entendre que son offre puisse être techniquement moins bonne que celle de son concurrent. A mot à peine couvert, il se dit que le choix de Lille a été dicté par des critères nationaux. La priorité aurait été donnée au Français Alstom au détriment de l’Allemand Siemens. Le patriotisme industriel semble tendance en ce moment, pourtant, Bombardier Transport, certes Canadien, mais avec son usine de Crespin a également été écarté, et Siemens a établi son centre de compétence mondial pour les métros automatiques à Châtillon et à Lille…

Voir plus grand

Mais, le baroud d’honneur de Siemens ne doit certainement pas être regardé par le seul bout de la lorgnette lilloise. L’industriel allemand tire une sonnette d’alarme toute ferroviaire comme pour rappeler qu’il ne se laissera pas faire sagement à l’occasion des futures attributions de marchés, au premier rang desquels on peut compter le projet du Grand Paris. La double boucle autour de la capitale sera très certainement empruntée par des métros automatiques. D’ici à la mise en service de ces nouvelles lignes, tous les contrats lancés seront tels des rounds d’un match de boxe à remporter afin de s’offrir toutes les chances d’obtenir la préférence du jury au moment du gong final.

Tramway Ferroviaire

Auteur

  • La Rédaction
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