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Mobilité : Citéos veut imposer sa technologie auprès des collectivités

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La compagnie Citéos, filiale de Vinci Energies, spécialisée en éclairage public et bornes de rechargement pour voitures électriques, croit en ses possibilités de développement mais doit encore convaincre les collectivités.

Présente aux salons de l’UITP à Genève et de Lumiville à Lyon-Eurexpo, du 28 au 30 mai derniers, la compagnie Citéos, filiale de Vinci Energies, frétille d’impatience pour imposer ses Irve (Infrastructures de recharge de véhicules électriques) aux collectivités.


Cette entreprise a d’ores et déjà fourni près de 1500 bornes installées dans des parkings, de grandes surfaces, des aires d’autoroute… en France et en Europe. Si le coût de tels systèmes est loin d’être anodin, puisqu’il faut débourser plus de 20 000 euros pour une borne à recharge rapide, Xavier Albouy, directeur de la marque pour Vinci Enregies, croit aux perspectives de développement : "quand on voit que Renault-Nissan a investi deux milliards d’euros dans cette technologie, on comprend que c’est bien là que l’entreprise joue son avenir", estime-t-il.


Cependant, les perspectives de vente des véhicules électriques sont loin d’être validées : Renault, par exemple, prévoyait la vente de 150 000 unités. Et l’année 2013 terminera vraisemblablement sur un score de 18 000 unités. Dans ces conditions, Citéos, qui s’était engagée dans cette brèche, dès le Grenelle de l’Environnement, se trouve un peu prise au dépourvu.


Les engagements des collectivités piétinent


C’est donc pour accélérer les choses que Xavier Albouy plaide pour la constitution d’une fondation afin de motiver les collectivités territoriales.  Mais jusqu’à présent, "seules une douzaine en France ont joué le jeu", ajoute-t-il. "Certes, l’autonomie de ces véhicules est limitée. Mais elle est cependant suffisante pour garantir 80 % de son utilisation, surtout dans les périmètres urbains", ajoute Xavier Albuy. Face aux compétiteurs constitués par les géants du BTP ou des fournisseurs d’énergie, Citéos souhaite bien défendre ses parts de marché (autour des 30 %) en se portant candidat à tous les appels d’offres à venir.

Urbain

Auteur

  • Jean-François Belanger
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