La droite a été majoritairement plébiscitée à l’issue du second tour des municipales hier, dimanche 30 mars. Communes, métropoles, intercommunalités…, les autorités organisatrices, anciennement à gauche, devraient basculer vers une nouvelle ligne de conduite.
Verdict des municipales : l’UMP est le grand vainqueur. Avec un pourcentage de voix de 45,91% sur toute la France, la droite passe devant son opposé, le parti socialiste ayant récolté 40,57% des votes. Une victoire qui se traduit par le basculement de 155 villes de plus de 9000 habitants de gauche à droite, impliquant un changement d’équipes municipales conséquent. La gestion des services publics devrait prendre une teinte nouvelle.
Changement de cap pour les agglomérations ?
Sur la longue liste des villes passées à droite ce week-end, dix pèsent plus de 100 000 habitants. Toulouse, Limoges, Tours, Angers, Caen, Amiens, Reims…, ces villes influentes à l’échelle locale et nationale se verront dirigées par des équipes de droite. Par ailleurs, certaines agglomérations, comme Bordeaux ou Lyon, pourraient également voir les présidences de leurs communautés urbaines basculer. Cette première vague balancière donnera également par effet de ricochés une nouvelle influence sur les intercommunalités. La gauche conserve cependant des villes de taille, telles que Paris, Lyon, Rennes, Brest, Le Mans, Rouen, Poitiers ou encore Montpellier.
Les équipes municipales de droite vont donc être nombreuses à investir les mairies, et désireuses d’appliquer un changement de direction dans la gouvernance territoriale de la France. De nombreux projets de réformes portées par le gouvernement PS de François Hollande, et lourdes de conséquences dans l’organisation des transports publics, comme la réforme des rythmes scolaires, les projets de découpages territoriaux ou encore la mise en place de la décentralisation, sont autant de pierres angulaires dans les programmes de l’opposition.