Newsletter S'inscrire à notre newsletter

Magazine

Patrimoine routier: le SER pointe une gestion à deux vitesses

Image

Crédit photo
Des villes en manque de moyens. Une étude menée par le Syndicat des équipements de la route (SER), en collaboration avec l’Ifop, confirme les disparités profondes entre départements et communes dans la gestion des infrastructures routières. Il en ressort notamment que si les trois quarts des départements interrogés déclarent avoir effectué un inventaire de leur patrimoine routier il y a moins de deux ans, 50% des mairies l’ont fait. De plus, un tiers des mairies reconnaissent ne pas actualiser leur base de données à la suite d’un inventaire. Dans la même veine, 79% des mairies et 54% des départements déclarent ne pas avoir réalisé d’audits sur l’état de leurs équipements routiers depuis le dernier inventaire. Sans surprise, 68% des départements et des mairies considèrent que leurs équipements routiers de sont pas adaptés à l’arrivée des mobilités du futur, notamment au véhicule autonome. 50% de routes sans marquage. La France dispose de plus de 1 million de kilomètres de réseau routier, dont 680.000 km sont gérés par les communes, et 380.000 km sont gérés par les départements. Le réseau routier national géré par l’Etat est de 11.500 km, auxquels s’ajoutent 9.500 km d’autoroutes concédées. Le nombre de panneaux routiers atteint 20 à 25 millions, dont 40% sont estimés non conformes, alors que 50% des routes n’ont aucun marquage au sol. «Nous souhaitons contribuer à construire une durabilité efficiente pour les équipements routiers», a déclaré Aly Adham, président du SER, lors de la publication de l’étude, au Sénat. «Cette étude est complémentaire de la mission d’information sur la sécurité des ponts mise en place par la Commission de l’aménagement et du développement durable du Sénat, a souligné le sénateur du Nord, Frédéric Marchand. Elle confirme la faiblesse des moyens des villes, et la nécessité de mutualiser l’action des différents niveaux de collectivités.» En conclusion, François Grosdidier, sénateur de la Moselle, a rappelé que la révolution des transports liée au développement des transports collectifs et des modes doux se heurte à la contrainte budgétaire et parfois réglementaire, du fait de la complexité de certaines normes.
Autobus Autocar infrastructures

Auteur

  • La rédaction
Div qui contient le message d'alerte

Se connecter

Identifiez-vous

Champ obligatoire Mot de passe obligatoire
Mot de passe oublié

Déjà abonné ? Créez vos identifiants

Vous êtes abonné, mais vous n'avez pas vos identifiants pour le site ? Remplissez les informations et un courriel vous sera envoyé.

Div qui contient le message d'alerte

Envoyer l'article par mail

Mauvais format Mauvais format

captcha
Recopiez ci-dessous le texte apparaissant dans l'image
Mauvais format

Div qui contient le message d'alerte

Contacter la rédaction

Mauvais format Texte obligatoire

Nombre de caractères restant à saisir :

captcha
Recopiez ci-dessous le texte apparaissant dans l'image
Mauvais format