Dans l’accord-cadre portant sur le traitement des «points noirs bruit» ferroviaires conclut avec l’Ademe fin 2008, RFF s’est engagé jusqu’à cette année à traiter certaines des zones les plus critiques. Coût de l’opération : 100 millions d’euros.
«A l’heure actuelle, près de 550 points noirs sont en cours de résorption ou ont d’ores et déjà été résorbés», confie Anne Guerrero, chargée de mission environnement et développement durable chez RFF. Dernière réalisation en date : la construction d’un écran de 800 mètres de long dans la région bordelaise et d’un écran de plus de 1000 mètres dans la vallée de la Maurienne. Côté investissements, ce plan d’action anti-bruit a nécessité 100 millions d’euros, pris en charge par l’Ademe à hauteur de 66,7 millions d’euros, l’Etat pour 18,5 millions d’euros et RFF pour 18,5 millions d’euros.
30 communes concernées
Avec 14 conventions d’aides pour autant de sites concernés, ce plan touche une trentaine de communes au sein desquelles des études et des opérations de traitement de façades ou la construction d’écrans acoustiques ont été réalisées. Parmi elles : Lormont (33), Pessac (33), Aiguebelle (73), Saint-Denis (93), Chelles (77), Vaires-sur-Marne (77) pour la construction de murs anti-bruits, ou Lyon, Bordeaux, la vallée de la Maurienne, la Vallée du Rhône et plusieurs communes d’Ile-de-France pour le traitement de façades.