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Tramway de Toulouse : le Conseil d'État redonne le feu vert au prolongement

Le Conseil d'État a redonné le feu vert, le 3 octobre 2011, aux travaux de prolongement du tramway de Toulouse interrompus en juin suite à l'action de riverains. Il a jugé que le projet, bien que coûteux, présentait de nombreux avantages.

Le Conseil d'État a finalement annulé une ordonnance rendue le 1er juin 2011 par le juge des référés du tribunal administratif de Toulouse. Celui-ci avait infligé un camouflet à la mairie socialiste de la ville en exigeant la suspension des travaux prévus pour le prolongement du tramway, à la demande de riverains et de commerçants.

Au lieu du 1er septembre, le chantier devrait donc débuter fin décembre 2011, a précisé le maire PS de Toulouse Pierre Cohen, qui s'est dit "soulagé". Des travaux préalables de déviation des réseaux d'eau, d'électricité et de téléphonie ont déjà été réalisés. La "ligne Garonne" devait initialement être livrée fin 2013, mais le maire affirme que la mise en service avant les municipales de 2014 "n'est pas une fin en soi".


Un investissement élevé mais justifié

En juin 2011, le tribunal administratif avait trouvé que ce nouveau tronçon doublonnait avec le métro, ne garantissait pas une réduction significative du nombre de voitures en circulation, et donc ne valait pas l'investissement prévu. Contrairement au juge de première instance, le Conseil d'État a estimé que le prolongement de 3,8 km de la ligne existante servait bien l'intérêt général et que les études d'impact menées en vue du projet étaient suffisantes.

Le coût estimé des travaux (120 millions d'euros) pourrait être "regardé comme élevé", mais le projet permet de compléter le maillage du réseau de transports en centre ville en accueillant un trafic excédant les simples besoins des secteurs traversés, note le Conseil d'État.

Il n'est pas non plus possible d'estimer que le nombre prévisionnel de voyageurs sur la ligne aurait été surévalué par les défenseurs du projet ou que l'hypothèse d'un changement de comportement des automobilistes en centre ville serait dénuée de fondement, ajoute-t-il.


Le tram, pomme de discorde politique à Toulouse

Le chantier controversé prolonge vers le centre de Toulouse la ligne de tramway de 11 km en service depuis décembre 2010. La mise en service de cet équipement, censé faire la fierté de Toulouse et enrayer l'engorgement routier grandissant dans et autour de la quatrième ville de France, avait été retardée de deux semaines par une grève.

Les transports, et plus généralement l'expansion et l'aménagement d'une ville qui attire chaque année environ 15 000 habitants nouveaux, constituent l'une des principales pommes de discorde entre le maire et son opposition.

Urbain

Auteur

  • La Rédaction
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