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Nouvelles lignes, TAD, info voyageurs… des efforts qui payent

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Nouvelles lignes, TAD, info voyageurs… des efforts qui payent

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Quatre voyageurs sur dix du réseau toulousain empruntent le bus au cours de leur déplacement, ce qui en fait un élément essentiel du maillage du territoire. La fréquentation des bus toulousains a augmenté de 18 % entre 2008 et 2011, et de 19 % de mieux entre octobre 2011 et octobre 2012. Leur vitesse commerciale a crû de 5 % en deux ans. Le réseau a connu des améliorations tous les ans, avec des lignes nouvelles, des lignes prolongées et des fréquences améliorées: la ligne 63, créée en 2010 pour desservir Airbus, transporte 3 000 voyageurs par jour, alors qu’on en prévoyait 2000; la ligne 45 complète le tramway entre Compans-Cafarrelli et Purpan; la ligne 79 qui dessert Labège-Innopole est passée d’un service sous-traité avec des horaires peu réguliers à une exploitation en régie avec des bus articulés et un très bon niveau de fréquentation; la navette aéroport, qui vient aussi d’être équipée de bus articulés, est déjà en limite de capacité avec 15 000 validations par semaine. Trois lignes ont été lancées en septembre pour desservir des quartiers nouveaux: la ligne 11 entre l’Oncopole et les terminus des deux lignes de métro, via un tronçon de rocade; la ligne 53 entre le quartier neuf des Tibaous et le sud de la ligne A du métro; la ligne 84 pour relier la zone d’habitat et d’activités Vidhailhan de Balma, au nord-est de Toulouse, au terminus nord de la ligne A du métro.

Le transport à la demande (TAD) développé ces dernières années pour connecter les zones les moins denses au métro, au tram ou au TER, connaît également un grand succès. “C’est un service de qualité, avec un coût raisonnable, qui permet de venir au plus près des gens”, souligne le directeur commercial de la régie Laurent Lieutaud. Sa fréquentation a augmenté de 19 % entre 2010 et 2011. Le TAD 106, lancé il y a huit ans avec le prolongement de la ligne A du métro, transporte plus de 1 500 personnes par jour (300 000 personnes par an) et parcourt un million de kilomètres. Il part toutes les demi-heures du métro Balma-Gramont jusqu’à 0 h 30. La réservation n’est nécessaire que vers le métro. Le TAD 119, mis en place il y a trois ans, conduit plus de 150 000 personnes par an des coteaux du sud-est de l’agglomération au terminus sud de la ligne B du métro.

Deux nouveaux TAD ont été créés à l’ouest en 2011: le TAD 120 Cornebarrieu-Aussonne-Mondonville connecté au terminus du tramway à Blagnac qui a eu 100 000 passagers la première année et le TAD 118 vers la gare de Colomiers. Mais de nouveaux développements ne sont pas prévus pour l’instant. “Notre objectif pour le TAD zonal est de stabiliser la fréquentation, reconnaît Vincent Georjon, directeur Mobilité au SMTC. Sinon c’est un robinet ouvert….” Autre modernisation qui a permis l’augmentation de la fréquentation: l’information des voyageurs en temps réel, considérée comme un atout majeur de l’attractivité du réseau de bus. Grâce à elle, finie l’attente à l’arrêt sans certitude de la durée de celle-ci. Deux cents cinquante arrêts sont équipés de bornes indiquant le temps réel d’attente des bus. Depuis début 2012, les usagers possesseurs de smartphones peuvent aussi bénéficier d’informations en temps réel en tapant le nom ou le numéro d’arrêt. Et depuis septembre, la géolocalisation leur permet de connaître instantanément les prochains bus prévus dans les arrêts les plus proches. “Nous avons reçu un million de requêtes au troisième trimestre et 440 000 rien qu’en octobre, ce qui laisse présager une forte progression au quatrième trimestre, détaille Laurent Lieutaud, le directeur commercial régie. Nous comblons ainsi un manque important des transports en commun par rapport à la voiture: on peut travailler jusqu’au dernier moment et ne plus avoir de temps d’attente”.

Les lignes de rocade abandonnées

Portées par Stéphane Coppey, l’éphémère président Vert de Tisséo entre 2008 et 2009, le projet de lignes expresses de rocade n’est plus d’actualité. "On nous avait demandé d’étudier la possibilité de faire passer des bus sur la bande d’arrêt d’urgence du périphérique, raconte Vincent Georjon, directeur Mobilité au SMTC. Mais le frein est le nombre d’échangeurs. L’utilisation de la BAU entre en conflit avec les bretelles entrées-sorties".

La ligne 11, qui relie Basso-Cambo, le terminus de la ligne A du métro, à la gare SNCF de Ste-Agne, emprunte une portion de rocade. Ce point a été à peine mentionné lors de son lancement en septembre dernier. Il faut dire qu’elle n’utilise pas la bande d’arrêt d’urgence et, est donc dépendante des embouteillages. Pour relier des pôles générateurs de trafic de banlieue à banlieue, Tisséo a choisi d’utiliser de préférence des sites propres bus parallèles à la rocade, comme ce sera bientôt le cas dans le secteur Est.

Le Noctambus plébiscité

Un tiers de la population toulousaine a entre 15 et 29 ans et un habitant sur sept est étudiant. Pour répondre aux attentes de ce jeune public, déjà chouchouté par des tarifs très avantageux (un abonnement à 10 euros par mois), Tisséo a mis en place en mai dernier des Noctambus pour les retours de soirées, très animées dans la ville rose. Ce bus de nuit fonctionne de 1 h à 5 h du matin les jeudis, vendredis et samedis du centre-ville vers Ramonville, le quartier de l’université des sciences et de nombreuses écoles d’ingénieur. Le succès est au rendez-vous avec 500 à 1 000 validations par week-end en octobre, et près de 3 900 validations sur le mois. “C’est une ligne qu’on surveille de près pour nous adapter à la demande, indique Laurent Lieutaud, directeur commercial de la régie. Nous avons de la demande pour d’autres secteurs (la rive gauche de la Garonne et le nord, sur les itinéraires de métro), mais le service coûte cher en termes de moyens humains car il faut un accompagnateur et des voitures de sûreté pour que tout se passe bien”.

Le réseau bus en chiffres

550 véhicules (dont 281 roulant au gazole, 248 au GNV, 16 hybrides gazole-électrique, 5 navettes électriques), auxquels s’ajouteront, à partir de janvier prochain, 24 bus hybrides GX 427

14 lignes de bus certifiées AFNOR

18,6 millions de kilomètres parcourus en 2011 (+ 1,4 % par rapport à 2010)

99,2 % de réalisation de l’offre en 2011 (contre 97,9 % en 2010)

6,4 accidents aux 100 000 km

89,4 % de ponctualité (+ 6 % par rapport à l’année précédente)

16 000 kilomètres parcourus par conducteur

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